Au cœur de nos organismes: Virage Santé mentale

Au cœur de nos organismes: Virage Santé mentale

Centraide Estrie veut vous faire découvrir son merveilleux réseau d’organismes partenaires. Bien qu’ils aient des missions différentes, ils ont tous en commun d’offrir des services essentiels aux personnes vulnérables de nos communautés. Ce mois-ci, découvrez Virage Santé mentale qui promeut la santé mentale, démystifie la maladie mentale, prévient les problèmes de santé mentale et offre du soutien aux personnes en besoin dans la MRC du Haut-Saint-François depuis 37 ans.

La plus grande fierté de l’organisme dans la dernière année est d’avoir réussi à éliminer sa liste d’attente. La directrice générale, Pauline Beaudry, n’arrive pas à nommer un employé coup de cœur, puisqu’elle les aime tous. Toutefois, elle peut identifier un projet chouchou : le plateau de travail qui fait de la réinsertion sociale pour 10 personnes vivant un problème de santé mentale. Il permet aux participants de devenir actifs dans la communauté ainsi que de développer leur autonomie, leur estime et leur confiance en soi, tout en acquérant de nouvelles connaissances et compétences.

Sans surprise, le plus gros défi de Virage Santé mentale est le financement. La demande grandit et les besoins sont de plus en plus évidents. Dans ce contexte, il est difficile de ne pas avoir les ressources humaines afin de répondre adéquatement et rapidement aux personnes qui demandent de l’aide. Pour eux, Centraide représente justement une aide financière afin d’offrir tous leurs services sans frais. « Centraide nous a aidés lorsque nous avons développé le groupe Vire Voix (pour les personnes qui entendent des voix) et cela a permis de démontrer la pertinence et le besoin d’un tel service en Estrie et de recevoir un montant récurrent provenant du CIUSSS de l’Estrie-CHUS », affirme Mme Beaudry.

Le plus grand rêve de Virage Santé mentale? Offrir une sortie bien spéciale à leurs bénéficiaires. « Cela va vous paraitre bizarre, mais nos usagers sont des personnes démunies financièrement et psychologiquement. J’aimerais leur faire vivre une activité qui sort de l’ordinaire. Ils aimeraient aller voir les baleines à Tadoussac. Cela demande un transport, un coucher, un psychiatre accompagnateur, des employés rémunérés et beaucoup d’argent pour financer ce projet. Je sais qu’il est peu probable, mais on a le droit de rêver. J’aimerais voir la joie briller dans les yeux de nos usagers », conclut Mme Beaudry.

Pour en savoir plus sur l’organisme : www.viragesantementale.org

Partagez